Le Mois de la Fierté et Black Lives Matter : un même combat
En ce début du Mois de la Fierté, l'Expert indépendant Victor Madrigal-Borloz a rappelé que la Fierté se doit d'être intersectionnelle :
« Lorsque la haine et l'exclusion sont des politiques d'État, l'occupation de l'espace public est une réponse politique. #PrideMonth2020 est également une chance d'arracher les racines de la haine visant les vies des personnes noires et de soutenir leur revendication de démanteler la discrimination systémique. #BlackLivesMatter #IESOGI » (voir le Tweet original)
Alors que la brutalité policière envers les personnes noires fait les manchettes, plus de 75 groupes LGBTQI des États-Unis ont signé une lettre en soutien à Black Lives Matter :
« Plusieurs de nos organisations ont fait des progrès en adoptant l'intersectionnalité comme une valeur fondamentale et se sont engagées à être plus diversifiées, équitables et inclusives. Mais cette situation exige que nous
allions plus loin - que nous prenions des engagements explicites pour adopter l'approche antiraciste et ainsi mettre fin à la suprématie blanche, non pas comme un corollaire nécessaire à notre mission, mais comme une partie intégrale de notre objectif de la pleine égalité des personnes LGBTQ.
Nous, soussigné.e.s, reconnaissons que nous ne pouvons pas rester neutres, et la seule conscience de ce phénomène ne se substituera pas à l'action. La communauté LGBTQ connait ce travail de résistance à la brutalité policière et à la violence. Nous célébrons le mois de juin, le mois de la Fierté, car il commémore, entre autre, notre résistance face au harcèlement des forces policières à Stonewall à New York, et plus tôt en Californie, lorsque ces violences étaient courantes et attendues. Nous nous en souvenons comme d'un moment décisif où nous avons refusé d'accepter l'humiliation et la peur comme prix pour vivre pleinement, librement et authentiquement. »